Alejandro González Raga est un Cubain comme les autres, un enfant de la révolution. Il étudiera même dans des écoles militaires et sera donc abreuvé à satiété de propagande castriste.
Mais le jeune homme aime le rock and roll et, sans doute plus que d’autres, souffre des conditions de vie imposées sur la grande île : surveillance permanente, liberté de mouvement entravée et contrôlée.
Il se met donc à écrire des articles et à militer dans des partis politiques demandant le rétablissement de la démocratie.
C’en est trop pour le régime qui déclenche en mars 2003 l’opération Printemps Noir et arrête ses opposants les plus gênants.
Alejandro ne sortira de prison qu’en 2008, suite aux tractations de l’Union Européenne et de l’église cubaine et grâce au soutien d’organisations telles que Reporters sans frontières et Amnesty International.
A travers l’itinéraire d’un homme, la description des errements d’une révolution pourtant initialement légitime…